Nouvelle addition à notre offre de roues, les produits américains Princeton CarbonWorks sont récemment débarqués dans l’univers du cyclisme de performance et ont aussitôt fait tourner les têtes. Y compris sur le prestigieux circuit de l’élite mondiale, plus précisément chez INEOS Grenadiers, qui a contribué à la recherche et au développement de leur modèle ultraléger. Voici un portrait de famille de ces roues au profil exceptionnel.
S’il y a plusieurs moyens d’améliorer ses performances et ses sensations sur le vélo, la plus remarquable est sans doute l’ajout d’une paire de roues de très bonne qualité.
L’effet se traduira par une importante réduction de poids à un endroit stratégique (en raison de l’inertie), par une amélioration de la conduite et, souvent aussi, par une performance accrue grâce à la qualité des matériaux et de leur réponse lors d’efforts intenses.
Une bonne roue sera donc légère et rigide. Idéalement, elle sera aussi aérodynamique, donc plus profonde, mais en étant dessinée afin de prévenir les mauvaises surprises en cas de bourrasques latérales. Le carbone est ainsi le matériau tout désigné pour cocher toutes ces cases.
Un air de famille
Avec un ingénieur mécanique et un ingénieur en aérospatiale aux commandes du développement de ses produits, Princeton peut compter sur une indéniable expertise dans sa recherche de la roue parfaite.
La famille comprend en ce moment trois modèles (auxquels s’ajoute une roue pleine, la BLUR) qui partagent certaines qualités (aérodynamisme, rigidité et durabilité), un design en vagues qui favorise, entre autres, l’aérodynamisme latéral, ainsi qu’un poids passablement leste.
La première-née, la WAKE 6560, est ainsi nommée en raison de sa profondeur variable (les vagues de carbone du disque oscillent entre 65 et 60 mm). C’est une roue très rapide, testée en soufflerie, dont les lobes où s’attachent les rayons permettent de conserver de la rigidité tout en réduisant le poids au minimum. On parle ici de jantes de moins de 490 g chacune. Ce sont des roues rapides, très solides et d’une impressionnante stabilité, peu importe d’où souffle le vent.
La PEAK 4550 est quant à elle une ultralégère roue de grimpe. C’est celle que les coureurs d’INEOS emploient lors des étapes de haute montagne (ils utilisaient autrefois la Lightweight Meilenstein – on se trouve donc ici dans une ligue de premier plan question poids et rigidité). La version pour freins à étriers avec boyaux cumule uniquement 1071 g la paire (1297 g pour les clinchers, 1348 g pour les freins à disque). Ici, on n’a rien sacrifié pour réduire le poids : cette roue promet aussi une conduite redoutable dans les descentes.
La petite dernière est la GRIT 4540, pour la gravelle. Plus large, plus résistante aux impacts grâce à une meilleure distribution des couches de carbone et à un renforcement des points de contact avec les rayons, elle est une arme redoutable pour foncer sur les routes de terre et grimper les raidillons à toute allure.
Originales, mais pas trop exotiques
Si leur design est ingénieux et que l’approche de Princeton semble différente de celles de la concurrence, certaines des composantes de ces roues ont aussi l’avantage d’être simples et d’en faciliter l’entretien ou la réparation.
Pas de rayons de carbone exotiques, ici. De bons vieux Sapim en alu, faciles à trouver, à ajuster et à remplacer.
Quant aux moyeux, vous avez l’embarras du choix. Chaque modèle peut être muni de roulements de chez Tune, Chris King, DT Swiss, White Industries, ou Industry 9 si vous voulez d’une roue libre assez bruyante pour ameuter le voisinage.