Les frères Martin et Peter Velits ont lancé Isadore en 2013 alors qu’ils menaient tous deux de front une carrière de cyclistes professionnels. Depuis 2016, les frangins slovaques se consacrent entièrement à créer des vêtements durables, produits en Europe dans des conditions qui répondent aux exigences les plus élevées en matière de respect du droit des travailleurs.euses.
Leur objectif est aussi d’offrir à leur clientèle des vêtements dont le look survivra à l’épreuve des modes passagères et demeurera fonctionnel pour plusieurs saisons.
Nous sommes donc heureux de faire une place à leurs produits et profitons de l’occasion pour soumettre leur cofondateur, Martin Velits, à notre questionnaire Cartel, afin qu’il puisse mieux partager sa vision avec nous.
Comment décrirais-tu la philosophie d’affaires qui vous anime chez Isadore?
Nous créons des vêtements cyclistes de haute qualité, de facture simple et au style impérissable, tout ça en soutenant de très hauts standards éthiques dans la production.
Comment a débuté Isadore?
Mon frère Peter et moi-même étions encore cyclistes professionnels lorsque nous avons lancé notre étiquette de vêtements (moi chez Quick-Step et Peter chez BMC). Depuis que nous avons pris notre retraite, nous investissons tout notre temps dans le développement de l’entreprise qui compte désormais presque 30 personnes, pour la plupart des cyclistes aux pratiques très variées.
Puisque ton frère et toi avez été professionnels, de quelle manière cela a-t-il influencé votre mentalité et votre approche dans la création de vêtements cyclistes.
Avec 20 années d’expérience commune dans le cyclisme pro, nous avions une bonne idée de ce qui fait un vêtement de qualité. Notre quête a donc toujours été de profiter de ce bagage de connaissances pour créer le meilleur ensemble de vélo imaginable. Notre carrière nous a aussi appris à nous relever les manches quand les choses ne vont pas comme nous voulons, et aussi à diviser les tâches, comme équipe, pour obtenir le résultat souhaité. Peter se charge donc plus des opérations et je me charge du volet produit.
Quel est votre produit « signature » qui exprime vos valeurs, votre vision?
Je ne peux pas en choisir un seul, parce que nous produisons des vêtements pour toutes sortes de cyclistes désormais. Nous nous sommes démarqués en réalisant de très beaux morceaux plus lifestyle, en utilisant principalement des tissus à base de laine Merino. Ce sont des modèles que nous avons considérablement améliorés au fil du temps, en particulier cette année. Mais nous avons aussi plusieurs produits pour les cyclistes comme moi qui aiment les vêtements tournés vers la performance, comme nos lignes Alternative et Echelon.
Comment voyez-vous l’avenir du cyclisme et comment souhaitez-vous y prendre part?
Le vélo est devenu une activité très différente de lorsque nous avons débuté. Il fait partie d’un mode de vie actif, attire une myriade de clientèles, de plus en plus de jeunes, qui diversifient leur pratique, surtout avec l’émergence du gravel. C’est pour cela que nous avons fondé l’équipe de gravel Last Dance : contribuer à faire la promotion de cette nouvelle manière d’envisager le cyclisme.
Quelle est votre devise?
Ne jamais abandonner (Never give up)
Quelle est votre obsession du moment?
Le hockey. Je joue dans une ligue de garage.
Au fait, d’où vient le nom d’Isadore?
Nous écoutions beaucoup le groupe Incubus quand nous avons lancé la compagnie, mon frère et moi. Nous aimions la chanson qui porte ce titre, nous aimions la sonorité du mot, et le nom de domaine était disponible sur Internet. Aussi simple que ça!
Et pourquoi souhaitez-vous confier vos produits à Vélo Cartel?
Parce que Vélo Cartel est parvenu à se hisser parmi les détaillants les plus influents du cyclisme en Amérique du Nord. Ils ne sélectionnent que les meilleurs produits et cela nous motive à nous dépasser pour être à la hauteur.