Fara Cycling : savoir-faire et design scandinaves

Fara Cycling : savoir-faire et design scandinaves

L’équipe du Cartel est heureuse d’ajouter à son offre les produits de Fara. Le constructeur cycliste norvégien propose des vélos où, conformément à l’esprit scandinave, le design et la fonction s’unissent pour générer des outils d’aventure exceptionnels.

Son président et cofondateur, Jeff Webb, a bien voulu répondre à nos questions afin de mieux faire comprendre l’esprit qui l’anime et la nature des vélos qu’offre sa compagnie.

Quelle est l’histoire derrière le nom Fara?

«Fara» est un terme viking qui signifie «voyager» ou «s’aventurer». Au moment de déterminer le nom de l’entreprise, nous sommes passés à travers une imposante liste de noms en anglais, en norvégien, en italien et en français, mais rien ne nous allumait vraiment. Quand nous sommes finalement tombés sur Fara, tout s’est aligné parfaitement. On n’aurait pas pu trouver mieux pour une marque de vélos norvégienne.

Comment décririez-vous la philosophie de Fara et les principes qui vous animent?

Woah, je pourrais parler de ça pendant des heures… Mais à la base, tout repose sur notre héritage norvégien. Le minimalisme scandinave qui est souvent évoqué en design émane en réalité d’une mentalité et d’une culture qui prônent la simplicité et l’aspect fonctionnel des choses. Donc nos vélos sont efficaces et simples. Comme nous vivons dans un environnement parfois hostile, où on négocie couramment avec la neige, la pluie et la sloche, nos produits sont faits pour résister aux intempéries et durer malgré qu’ils soient soumis aux rigueurs de notre climat. Nos clients sont généralement de gros rouleurs et y trouvent leur compte. Enfin, notre modèle d’affaires atypique nous permet d’offrir de la très grande qualité à un prix plus abordable.

Quelle est l’histoire de Fara? Comment tout ça a commencé et évolué?

J’ai grandi à Huntsville en Ontario. J’ai fait de la compétition au niveau provincial, puis national, et enfin en Europe, d’où je ne suis jamais reparti. Quand j’ai décidé de lancer Fara, je travaillais pour une grosse entreprise. Je me questionnais très sérieusement sur la connexion entre le produit, donc l’entreprise, et les clients; j’avais le désir de leur offrir un produit qui témoignerait de mon souci de la qualité plutôt que de faire d’énormes chiffres de ventes. Or, même si plusieurs compagnies majeures clament que le consommateur est au cœur de leurs préoccupations, ce n’est tout simplement pas possible lorsqu’une entreprise a cette taille. Tout devient plus complexe. Chaque intermédiaire ajoute de la distance entre l’acheteur et la marque.

Chez Fara, nous souhaitons que l’expérience client soit exactement celle que nous voudrions avoir quand nous achetons un vélo. Tout part de ça.

Nous avons débuté avec des ressources très limitées et, si nous sommes encore une entreprise de petite taille, nous sentons que nous prenons un sérieux élan, parce que nos manières de faire plaisent aux cyclistes.

Quel est votre produit d’appel, celui qui témoigne de la spécificité de Fara?

C’est le F/AR, parce que c’est vraiment notre vélo le plus polyvalent. C’est le premier modèle que nous avons entièrement conçu à l’interne, donc il a été inspiré par le genre de terrain sur lequel nous roulons ici : des routes pavées en mauvais état, des chemins de terre… C’est un vélo d’aventure qui permet de transporter de l’équipement de bikepacking en bonne quantité, mais qui possède toutes les qualités d’un bon vélo de route : il est confortable pour les longues distances, conserve une bonne nervosité sur la route et permet l’usage de pneus allant jusqu’à 38 mm de largeur. Il s’agit aussi d’un vélo conçu pour être facile à entretenir et à réparer, même si on se trouve dans un endroit reculé. Il en résulte, je crois, un produit qui se distingue vraiment de tout ce que l’industrie a à offrir en ce moment.

Nous avons aussi conçu les sacs de transport avec Roswheel afin d’avoir un système parfaitement intégré. Ça peut avoir l’air simple, présenté comme ça, mais l’idée, c’est d’obtenir une distribution optimale du poids, afin que cette répartition améliore la conduite quand on part avec beaucoup de matériel.

Personnellement, c’est le vélo que je préfère. Je lui mets des roues de route et il retrouve tout son mordant. Sur la gravelle, il est confortable et me donne confiance. J’ai roulé des milliers de kilomètres avec ce vélo.

Qui devrait se procurer un Fara?

Je pense que notre devise le résume bien : « Nous fabriquons des vélos d’exception pour les aventurier.ières qui, comme nous, ont soif de liberté. » Le propriétaire d’un Fara cherche un vélo distinctif qui lui permettra de partir à la découverte du monde qui l’entoure. Nos vélos de course sont excellents et sont utilisés par plusieurs équipes, mais l’esprit de Fara réside dans ce désir d’aller voir ailleurs, toujours plus loin.

Finalement, pourquoi avez-vous décidé de travailler avec Vélo Cartel?

Nous avons instantanément eu un bon feeling au contact de Bruno et de l’équipe du Cartel. On sent qu’ils ont construit un commerce en même temps qu’une communauté de cyclistes et que leurs connaissances en matière de vélo sont vraiment vastes. Le Cartel est exactement ce qui représente pour nous le meilleur exemple de ce que devrait être une boutique de vélos : dévouée à fournir à ses clients les moyens de vivre une expérience fabuleuse quand ils roulent.

J’ai vraiment super hâte de venir à Québec et de découvrir la boutique en personne. J’ai juste un peu peur à l’idée de devoir suivre Bruno dans les sorties de groupe!


Prêt à configurer votre prochain vélo Fara?

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