RUBBER N’ROAD : I love New York

RUBBER N’ROAD : I love New York

La marque américaine RUBBER N’ROAD est rare en son genre. Ses produits sont non seulement imaginés, mais aussi pour la plupart fabriqués dans la Grosse Pomme. Étant donné l’importance qu’accordent ses dirigeants à l’éthique de leurs partenaires d’affaires, nous sommes vraiment fiers de pouvoir les compter parmi nos fournisseurs et d’offrir leurs vêtements.

 

Entrevue avec Gil et Max, les cofondateurs de la marque.

 

Comment a débuté RUBBER N’ROAD?

GIL : C’est d’abord l’histoire d’amis qui voulaient proposer aux cyclistes de New York un accès direct au design et à la création de produits innovants. Nous avons commencé en vendant, en boutique, différentes étiquettes de vêtements, d’accessoires et de vélos que nous choisissions à la pièce. L’idée était d’exprimer, à travers les produits des autres, notre philosophie et notre désir de faire grandir les marques indépendantes.

 

Nous avions beaucoup de succès et aurions pu en rester là, mais plusieurs de nos fournisseurs ont changé leurs stratégies d’affaires après avoir dilué leur pouvoir décisionnel, à force d’investissements extérieurs. Si bien que leurs méthodes ne correspondaient plus à nos valeurs. Le choix qui s’est présenté à nous était simple : vendre des marchandises auxquels nous ne nous identifiions plus ou créer quelque chose d’entièrement nouveau.

 

Qu’est-ce qui se cache derrière le nom de votre marque?

 

GIL : J’ai fait ma maîtrise en théorie critique à L’école des arts visuels de New York City. Je m’y suis particulièrement intéressé à la relation qu’entretiennent l’esthétique et la subjectivité. Donc : comment nous fabriquons du sens à partir d’une expérience esthétique. Les noms font partie de ces expériences. En tant qu’immigrant, j’étais fasciné par la signification historique et parfois littérale de ce que l’on trouve dans la ville de New York.

 

Times Square était l’endroit où se trouvaient autrefois les bureaux du New York Times. Broadway est une rue large au milieu de la ville. Central Park est… un parc au centre de la ville. C’est très différent de l’Europe et des autres localités où j’ai vécu. Là-bas, la plupart des lieux sont nommés d’après des gens ou des événements. Aux États-Unis, les désignations sont plus démocratiques, descriptives et directement liées à leur fonction.

 

Pour nous, RUBBER N’ROAD représente un instant de vérité. Un athlète s’entraîne chaque jour, mais c’est dans la course que le caoutchouc (rubber) rencontre vraiment la route (road). Ce n’est pas un trip de designer que nous faisons. On veut concrètement offrir aux cyclistes des vêtements et accessoires de haute performance pour les moments où ça compte.

 

Comment décririez-vous la philosophie de RUBBER N’ ROAD?

 

GIL : Nous sommes à New York. Des gens de partout dans le monde convergent ici pour démontrer qu’ils sont les meilleurs dans leurs domaines respectifs. Le fameux « if I can make it here, I’ll make it anywhere », ce n’est pas juste des paroles de chanson.

 

Donc en nous installant à New York, nous nous sommes mis sous les projecteurs et nous savons que ça signifie qu’il faut être constamment au-devant de l’échappée. Notre atelier de prototypes et d’échantillons est situé à l’étage supérieur de la boutique, dans le Midtown de Manhattan. Nous pouvons inventer quelque chose le matin et l’essayer dans Central Park la journée même. Plusieurs des items que nous produisons sont fabriqués à quelques pas de notre studio de design, donc nous sommes présents pour raffiner, en temps réel, la confection de nos vêtements.

 

Aussi, pour nous, la communauté est un axe central de ce que nous faisons. Elle applique nos valeurs, partage notre esthétique et notre culture. Elle nous pousse à sans cesse viser l’excellence. Ses membres sont prêts à se soutenir, dans le meilleur comme le pire.

 

Notre communauté croit à notre démarche qui consiste à manufacturer de manière éthique et responsable, dès l’étape du design. Nous existons pour leur offrir des produits qui ont une incidence réelle sur leurs vies et qui leur permettent d’atteindre leurs objectifs de performance.

 

En étendant notre réseau de distribution, nous nous assurons donc que nos partenaires partagent aussi nos valeurs et que nous pouvons les aider à croître. Si nous nous associons à Vélo Cartel, c’est parce que nous savons que vous êtes aux avant-postes d’un marché équitable où, dans l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement, tous les acteurs sont dûment rétribués. Nous travaillons avec des leaders qui participent à l’avancement du cyclisme et qui mènent leur barque de manière durable.

 

 

Quel est le produit dont vous êtes le plus fier?

MAX: C’est le Bib Prevail. Il est le résultat de plus d’un an de recherche et développement. J’ai ce projet spécialement à cœur parce qu’il a été conçu pour être efficace dans plusieurs disciplines cyclistes que je pratique et qui me sont chères.

 

J’adore la course sur route, mais aussi de m’aventurer dans la forêt en bikepacking. Je souhaitais créer un bib qui pourrait tout faire. Il serait léger, compressif, comme un bib de route, mais on y trouverait aussi de l’espace de rangement, sans que cela le rende trop épais. Alors nous l’avons fait!

 

À qui vos produits sont-ils destinés?

 

MAX : Une des choses que j’apprécie le plus du vélo, c’est qu’il me procure un espace de dépassement où je peux tester mes limites. J’adore écouter les histoires d’autres cyclistes qui font la même chose et parviennent à atteindre des objectifs personnels importants pour eux. Je pense qu’il y a dans ce respect mutuel une ligne qui nous unit à notre clientèle qui, elle, valorise le temps, l’énergie et le dévouement accordés à nos produits. Nous repoussons nos limites pour qu’ils puissent faire de même avec les leurs. Nous employons des tissus qui sont à la fine pointe de la technologie, collaborons avec des entreprises indépendantes et croyons que nos acheteurs qui nous appuient dans cette démarche valorisent la qualité et la rareté qui caractérise ce que nous faisons.

 

Pourquoi avez-vous choisi de travailler avec Vélo Cartel?

 

MAX : Parce que la boutique possède cette intégrité que nous cherchons chez un partenaire. Bruno Langlois est un leader dans sa collectivité. Son dévouement au sport et à ses clients est inspirant. Aussi, nous aimons œuvrer avec d’autres entrepreneurs-fondateurs qui comprennent que la route de la réussite est semée de défis, d’embûches. Nous voulons réellement soutenir Bruno dans le succès de son entreprise et contribuer à élargir la communauté qui trouve son centre de gravité chez Velo Cartel. Bruno est une bête sur un vélo, et nous pouvons sentir tout le cran et la ténacité qui l’animent, jusqu’ici, à New York City.

 

 

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