À la fin des années 1990 et au début des années 2000, les spécialistes ont établi à environ 90 RPM la cadence dite parfaite. La raison est simple, pleine de logique, et toujours valide.
À cadence plus basse, vous pédalez en force. Comme le cœur bat alors plus lentement, c’est un effort qui sollicite moins le système cardiovasculaire que si on pédale plus rapidement pour obtenir la même puissance. Par exemple, 75 RPM pour atteindre 250 watts, plutôt que 90 RPM pour arriver au même résultat.
Mais il génère aussi une fatigue musculaire qui finit par avoir raison de notre endurance.
Entre la grande vitesse de manivelle qu’on peut observer chez les pistards (au-dessus des 100 RPM) et l’ancienne mode des gros braquets, héritée du temps où les cyclos comme les coureurs s’attaquaient à des cols monstrueux avec un petit plateau de 42 dents et un pignon de 24, les scientifiques du sport ont établi que 90 RPM était un chiffre idéal, puisqu’il permet d’équilibrer l’effort, entre celui plus musculaire et l’autre plus cardiovasculaire.